Je ne vais pas vous faire le coup de dire que, 20 ans plus tôt, Jean Philippe Nowakowski moi avions choisi le nom de notre société en prévision du formidable développement des applications de l’IA. Non, ce serait réécrire l’histoire. Toutefois, il y a 30 ans, je me formais à l’intelligence artificielle, non pas comme un simple utilisateur, mais en codant les premiers réseaux neuronaux avec des ambitions bien modestes quant aux résultats attendus.
Il s’agissait, par exemple, de faire apprendre à un réseau neuronal les opérateurs logiques de base comme AND, OR, et XOR. En réalité, tous les problèmes que je codais étaient « solubles sans IA », à l’aide de règles explicites ou d’algorithmes. C’est ainsi que nous étions en mesure de les alimenter.
Plus récemment, mais il y a déjà plus de 10 ans, nous avions introduit dans Oalia la faculté d’analyser automatiquement des offres au regard du besoin exprimé. Personne n’a crié au génie ! Autre époque.
Puis, il y a un an environ, nous avons franchi un grand pas en créant le LabIA d’Oalia. Ce LabIA est transverse à l’entreprise, car nous considérons que le sujet concerne autant les solutions d’Oalia que l’entreprise elle-même.
Ma conviction profonde est que nous assistons à une révolution que je qualifierais d’anthropologique, car elle augmente profondément les capacités humaines, redéfinit le travail et questionne notre identité et nos valeurs. Elle brouille la frontière entre l’homme et la machine, modifie les interactions sociales et accélère les processus globaux. Cela peut donner le vertige, et les réactions peuvent être très contrastées.
Sans entrer dans le débat sur la légitimité de telles ou telles réactions, le conseil que je donne à mes clients est que l’IA impose l’élaboration d’une stratégie claire et ambitieuse.
Cette stratégie, nous l’avons écrite et mise en pratique dans Oalia, avec un rythme rapide de premières réalisations.
Nous aurons l’occasion d’en reparler début 2025.