Achats Publics ou Achats Privés, devons-nous choisir ?

En tant que prestataire pour la fonction Achats, nous sommes régulièrement confrontés à des positions qui se veulent antinomiques entre Achats Publics et Achats Privés. Très fréquemment, chez les acheteurs, les intégrateurs ou encore chez les consultants, on nous explique que les processus, les relations, le sens même de la fonction Achats, ne peuvent être assimilés entre ces deux univers. Plus concrètement encore, on exige de la Solution Oalia qu’elle reflète ces différences en termes de vocabulaire, d’architecture, et de modèle économique.

Les analystes, certains grands cabinets de conseil, ou même encore des acheteurs peu au fait des pratiques de l’autre bord … beaucoup de ces contacts ou partenaires voudraient nous inciter à nous spécialiser de façon exclusive (comme l’ont fait la plupart de nos confrères), en nous cantonnant, pour certains au public, pour les autres au privé. En renonçant à l’un au profit de l’autre, on gagnerait, nous expliquent-ils, en lisibilité, en efficacité, et en capacité de développement.

Mais bien peu réalisent à quel point notre Solution s’alimente et s’enrichit de ces 2 perspectives. En effet :

Côté pile, elle bénéficie de la rigueur du Code des Marchés Publics, de l’absolue nécessité de l’égalité de traitement des fournisseurs, et de la grande transparence qui les caractérisent. Nos équipes s’appuient également sur les pratiques et les exigences des marchés publics et réglementés, pour développer de nouvelles fonctionnalités dans des domaines tels que la Diversité, l’Inclusion ou encore la Responsabilité.
Côté face, elle s’alimente tout autant des caractéristiques des Achats Privés, à savoir de sa grande flexibilité et de ses besoins croissants d’intégration et de reporting. En termes de développement, les tendances actuelles chez nos clients et partenaires nous poussent ici à renforcer encore nos modules centrés sur le SRM, la Relation Fournisseurs étant aujourd’hui fondamentale pour s’assurer de la solidité de sa Supply Chain, de sa maitrise des risques ou encore de sa capacité à engager une politique volontariste sur l’Innovation, la RSE et la Décarbonation.

La richesse et la puissance de notre Suite Achats vient donc, en grande partie, de cette combinaison « intelligente » et de cette mise en perspective que beaucoup jugent impossible ou contre nature.

Alors nous, tout en restant évidemment à notre place d’éditeur, allons continuer à encourager ces échanges, à présenter à tous des fonctionnalités qui semblent a priori plutôt faites pour l’autre domaine, et à inciter à partager les bonnes pratiques de part et d’autre. Et nous sommes convaincus que tous les acheteurs, s’ils souhaitent enrichir leurs parcours, ont tout intérêt à aller visiter l’autre rive. Et que les nombreux défis, qui se présentent aujourd’hui pour la fonction Achats, ne pourront être surmontés sans faire appel à toutes les expériences.